Contraception orale et risque vasculaire

Document Type

Article (peer-reviewed)

Publication Date

2013

Abstract

La contraception orale, disponible depuis 1960 aux USA, puis dans le reste du monde, a transformé la qualité de vie, et la condition des femmes. À cet égard elle a fait beaucoup plus que beaucoup de gouvernements, et d’organisations internationales. Malgré tout un tiers des grossesses dans le monde restent non désirées, et se terminent par des interruptions de grossesse, source de complications maternelles et infantiles. La complication principale de ces contraceptions orales est due a la présence d’un estrogène dans la pilule en particulier l’Ethinylestradiol (EE), dont l’impact hépatique crée une résistance pharmacologique à la protéine C, et donc augmente le risque de thrombose veineuse de 3 à 8 fois. Le progestatif, utilisé seul n’augmente pas le risque de thrombose veineuse, mais associé à l’EE peut amplifier le risque veineux, c’est en particulier le cas des progestatifs appartenant aux pilules de 3e et 4e génération. Ce risque impose une prévention drastique avec informations des femmes sur les symptômes éventuels d’alarme, devant évoquer une thrombose veineuse et/ou une embolie pulmonaire, et sur la reconnaissance des femmes à risque : antécédents familiaux, obésité, âge... de façon à réduire ce risque qui reste malgré tout très inférieur au risque thrombotique de la grossesse et du post partum.

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Oral contraception is available since the early 60's and has allowed a considerable improvement of woman's health, and condition. Regardless of its availability, 1/3 of all pregnancies remains undesired, and is terminated in half of the cases. This situation is clearly unacceptable, and request a better availability of contraceptive drugs and methods. The major drawback of combined oral contraception containing an oral estrogen is the increased risk of DVT in particular when the potent estrogen ethinylestradiol is used. This is related to the pharmacologic resistance to protein C induced by the estrogenic action on the liver. This in turn increases the risk of DVT by 3-8 fold. This risk is even more obvious when the progestin associated to EE belongs to the 3rd and 4th generation. The overall risks is however very low in absolute number, is far less than the risk observed in pregnancy, and in the post partum period. Emphasis should be placed on prevention, by informing women of the potential symptoms suggesting a veinous thrombosis or a pulmonary embolism, and by recognizing women at risk in case of familial risk of thrombosis, obesity, age. These measures are far more important than the restriction of certain methods since contraception remains in great need.

DOI

10.1016/s0001-4079(19)31602-4

Language

French

https://doi.org/10.1016/s0001-4079(19)31602-4

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